Le cor naturel ressemble fortement à son proche ancêtre le cor de chasse. Cependant, deux évolutions l’en distinguent:

  • une coulisse qui permet l’accord de l’instrument
  • une partie amovible, qui permet de changer la tonalité de l’instrument, appelée “ton”

Mais une fois assemblé, la longueur de l’instrument restant fixe, on ne peut en tirer qu’une série de notes limitée.

C’était sans compter sur l’ingéniosité d’un corniste, Anton Joseph Hampel (1705—1771), qui découvrit qu’en bouchant le pavillon avec sa main, on pouvait en tirer des notes supplémentaires, rendant le cor chromatique sur une partie de sa tessiture.

Écrire pour cet instrument plein de possibilités demande au compositeur une fine connaissance afin d’équilibrer et harmoniser les notes ouvertes et bouchées.

C’est au travers d’œuvres de Alexis Martin, Louis-François Dauprat ou son professeur Anton Reicha que vous retrouverez les sonorités du XVIIe et XVIIIe siècle .